6h30 : le réveil sonne, c’est dur. Allez hop, je clique sur le bouton « snooze » du réveil et me rendors.
6h39 : le réveil re-sonne, c’est re-dur. Je reclique sur le bouton « snooze » du réveil et me re-rendors.
6h48 : le réveil re-re-resonne. Là, je double-clique sur le même bouton « snooze » pour désactiver cette maudite alarme.
6h55 : je sors du mode veille prolongée et active mon disque dur. Je me lève.
7h15 : je connecte le rasoir électrique au port 240v de la prise et me rase. Pas de plantage, c’est le pied !
8h00 : je monte dans le RER A direction Charles de Gaulle – Étoile, soit 20 minutes de trajet si personne ne fait de malaise ou si la RATP/SNCF a envie de travailler comme il faut au moins une fois dans sa vie.
8h10 : le train est blindé, je ferme le navigateur internet de mon téléphone portable sur lequel j’étais en train d’effacer les mails publicitaires quotidiens.
8h20 : arrivé à Charles de Gaulle – Étoile, je me rends sur le quai du métro 2 en direction de Courcelles – Temps de chargement estimé : 5 minutes.
8h30 : j’arrive au boulot et suis accueilli par le sourire fatigué et mal rasé du vigile de nuit.
8h40 : je télécharge un café dans ma tasse. Oula, il est compressé, je le dézippe avec 4 carrés de sucre, ça va mieux. Il ne faudrait pas que je me grille le processeur en l’overcloquant avec une overdose de caféine !
9h30 : je me remets sur mon projet qui a déjà deux semaines de retard. Ce n’est pas de ma faute, c’est une nouvelle technologie, je la découvre, il faut bien s’y mettre. Je ferais un article dessus un de ces quatre, mais là, je suis déjà épuisé…
10h30 : mes collègues de travail arrivent enfin !
12h30 : c’est l’heure de mon repas quotidien : sandwich – frites – coca. Bon appétit !
13h00 : je regarde des épisodes de Dragon Ball premier du nom en mangeant mon repas frugal.
14h00 : je reprends ma tâche ardue. Pfiou, c’est épuisant tout ça, quelle pression !
15h30 : pause pipi. Ben oui, je ne suis pas une machine, faut bien faire ses besoins des fois !
17h00 : extinction du pc. J’ai les yeux explosés par mes deux écrans 21″, j’ai l’impression d’être shouté à l’ecstasy.
17h15 : je suis sur le quai du RER, blindé de monde comme à chaque fois que je veux le prendre. 5 minutes avant, y’a personne, 5 minutes après non plus, mais quand j’y suis c’est plein.
17h17 : le RER est là, passage en mode sandwich de sardines. On rentre son ventre, on lève le menton, on respire un bon coup, on prend de l’élan et on rentre tant bien que mal dans ce fichu wagon.
17h25 : court répis pendant lequel on peut respirer pendant 30 secondes. Le wagon se vide à La Défense mais se reremplit aussitôt de voyageurs tout frais sortis du boulot ! Mode sandwich ON.
17h45 : je me désincarcère du wagon et sort dans la rue : il pleut encore ! C’est quoi cette région de m**** ??? Pas la peine de critiquer la Normandie, ici c’est pire. C’est un climat sain si tu supportes les bottes en caoutchouc. Et puis si tu es copain avec une grenouille, elle est à la noce elle.
18h00 : de retour à la maison, je vais pouvoir me détendre. Ni une ni deux, j’allume mon pc. Ben oui, on est à la maison quand même, on peut se lâcher.
18h15 : la clé usb wifi a fait planté le pc, on reboot la machine….
18h20 : ça y est, je me connecte sur Internet. mince, il y a du repassage qui m’attend et de la vaisselle. Je regarderai le net plus tard.
19h00 : il faut se faire à bouffer maintenant, ma chérie arrive bientôt (oui, je ne suis pas un simple développeur, je suis un développeur « multimédia », j’ai donc une copine !).
19h30 : fini de manger. Je formate la table et entreprends de défragmenter la vaisselle avant qu’il y n’y ait des problèmes de pointeur dans la file.
20h30 : il faut étendre la lessive qui vient de se terminer sur l’étendage. Je repartitionne l’étendage afin de libérer de l’espace afin de créer une nouvelle partition pour y introduire le linge mouillé. Il faut optimiser, il y a du repassage en retard, la place commence à manquer.
21h00 : on se mate un film à la télé, on est crevé. Les systèmes biologiques subissent quelques lags de début de soirée à la suite d’une journée où ils ont été mis à rude épreuves.
22h30 : épuisés, on passe en mode veille prolongée, on éteint les disques durs, et on passe en mode économie d’énergie jusqu’au lendemain où une nouvelle journée palpitante nous attend.
1h00 : sortie inopinée du mode veille à cause d’une interruption de niveau bas (vessie) : le pipi n’attend pas !
6h30 : le réveil sonne …..