Désormais, la liste des disciplines olympiques se rallonge. L’escalade est la nouvelle recrue des Jeux Olympiques. Elle suscite déjà un degré extraordinaire d’engouement de par le monde entier. Malgré la fermeture continue dont ont fait l’objet les salles de grimpe à cause de la pandémie du Covid, cela n’a pas suffi pour démotiver ses pratiquants. Dans cet article, vous en apprendrez plus sur cette fabuleuse discipline et assurément, vous ferez partie des enthousiastes en chaleur.
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L’escalade : un format inédit pour cette nouvelle édition des JO
Dans le cadre de la nouvelle édition des Jeux Olympiques à Tokyo, les organisateurs ont opté pour la proposition d’un format unique grâce auquel pourra être couronné le premier champion olympique de la discipline de l’escalade. Il s’agit d’un combiné qui rassemble les trois disciplines de ce même sport à savoir la vitesse, le bloc et la difficulté.
Vous l’avez donc compris ! Il est question d’une formule de compétition exclusive, spécialement conçue pour l’épreuve japonaise qui a suscité énormément de turbulences dans la communauté dès son annonce. Personne ne pratiquait ces trois disciplines au niveau élevé. Chacun a donc dû s’initier progressivement pendant son entraînement.
À deux reprises championne de la Coupe du monde de vitesse, Anouck Jaubert confirme la complexité de ce nouveau mélange. Elle affirme que le concept est très différent cette fois aussi bien au niveau des qualités physiques et techniques, que dans la préparation mentale de la compétition.
Le combiné étant le regroupement en une seule catégorie des trois différentes disciplines de l’escalade, les athlètes n’auront pas d’autre choix que de se dépasser. Ils devront se surpasser dans trois formes de grimpe distinctes que sont la difficulté, le bloc et la vitesse, pour parvenir à décrocher une médaille.
Passons en revue chacune des trois disciplines qui composent le combiné.
L’escalade de difficulté
Plutôt connue sous sa désignation anglaise « lead climbing », il s’agit sans doute de la forme d’escalade la plus répandue et la plus célèbre. Le principe est le suivant : les athlètes olympiques devront parcourir de longues voies et aller le plus haut possible en passant leur corde à travers des points d’ancrage différents le long du chemin. Ils n’ont qu’un seul essai.
Le parcours est en effet un mur de 15 mètres qui doit être complété par chaque participant en 6 minutes au maximum. À chaque compétition, les participants affrontent un nouveau parcours. À l’entame, ils viennent voir, observer puis déchiffrer le chemin au pied du mur sans bien sûr grimper pendant également 6 minutes.
Ensuite, ils se retirent en zone d’isolement ensemble et ne sont pas permis d’en ressortir avant leur passage. Ils ne reverront donc le parcours qu’une fois à leur tour. Dans la zone d’isolement, l’attente peut durer entre quelques minutes et plusieurs heures. C’est le type d’escalade qui requiert des participants beaucoup de techniques et d’endurance.
L’escalade de vitesse
Pour cette deuxième discipline, le grimpeur est encordé. Il a pour but ici de se rendre au sommet d’un mur de 15 mètres de haut et d’appuyer sur le bouton qui arrêtera le décompte, et ce le plus vite possible. Comme le nom l’indique, c’est la rapidité qui est mise en évidence ici, avec évidemment la mémoire musculaire. Cette épreuve est de niveau intermédiaire.
L’escalade de bloc
Les athlètes de ce style d’escalade grimpent des voies courtes situées au-dessus d’un sol de matelas et sans corde. L’objectif est à atteindre dans un temps limité de 5 minutes en phases qualificatives et 4 minutes en finale. Il a la possibilité de faire autant d’essais que possible dans le temps imparti pour atteindre la prise finale située en haut d’un mur de 4,5 mètres au plus.
On détermine le classement par le nombre de blocs réussis par le grimpeur. En cas d’égalité le classement est plutôt déterminé par le nombre de « zones » puis le nombre d’essais. Les blocs sont au nombre de 4 en qualifications et de 3 en finale. Ils changent à chaque épreuve. Pour finir, les grimpeurs ne sont pas autorisés à les voir avant d’être positionnés au pied du mur.
Découvrez l’escalade de bloc chez Vertical’Art
De plus en plus de salles d’escalade de bloc sont créées non seulement en France, mais également à l’étranger. Le but poursuivi derrière une telle expansion est celui d’offrir à chacun la possibilité d’avoir une salle d’escalade à proximité de chez lui. Dans chacune de ces salles, vous trouverez un énorme espace de grimpée aux différents profils. Vous désirez essayer l’escalade de bloc ? Découvrez cette fabuleuse discipline chez Vertical’Art, réseau de salle d’escalade.
Chacune des voies dans ces salles est renouvelée chaque mois dans le but d’offrir une permanence de challenges. Vertical’Art est ouvert aux grimpeurs de tous niveaux, novices comme expérimentés, passionnés comme curieux, etc. N’hésitez surtout pas à y faire un tour afin de faire désormais partie de cette gigantesque communauté de grimpeurs exceptionnels.
À propos des athlètes
Les grimpeurs qui se connaissent en escalade de difficulté ont généralement certaines aptitudes en escalade de bloc. Il peut également arriver de rencontrer le cas inverse. L’escalade de vitesse par contre nécessite des aptitudes très particulières. Attendre des grimpeurs et grimpeuses qu’ils fassent des performances dans les trois styles, c’est assez complexe.
C’est comme demander à Usain Bolt de se surpasser dans les challenges de marathon et de courses à obstacles, sans oublier les épreuves de sprint. Avec cette nouvelle formule du combiné, les athlètes qui parviendront à décrocher une médaille ne seront plus obligatoirement ceux qui ont été les meilleurs dans chaque catégorie, mais ceux qui auront pu s’adapter aux trois styles réunis.
Les participants qu’il faut garder à l’œil
Il y a au total 20 grimpeurs et 20 grimpeuses soit 40 participants en tout qui essayeront de s’approprier la médaille pendant les épreuves d’escalade lors des Jeux Olympiques. Sean McColl et Alannah Yip originaires de Vancouver seront les représentants du drapeau canadien.
Également seront de la partie des participants cultes comme : Julia Chanourdie, Anouck Jaubert, et les frères Mawem en les personnes de Mikaël et Bassa. Les meilleurs pour la fin : le Tchèque Adam Ondra, la Slovène Janja Garnbret et le Japonais Tomoa Narasaki.