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Test complet de Driver sur iPhone : des chromes et des gants en cuir.

Driver [5,49 €], c’est l’un des jeux les plus populaires de la PlayStation première du nom. Au volant d’un bolide chromé et vintage à souhait, vous, Tanner, un flic infiltré dans la mafia, deviez réaliser des missions de plus en plus difficiles pour faire tomber les gros bonnets de la mafia. Courses poursuites avec la police, chauffeur pour un braquage, livraisons de colis, tout y passait. Et Gameloft nous rapporte ce merveilleux jeu sur notre iPhone. N’attendons pas plus, c’est parti pour le test !

Détails

Prix : 5,49€
Sortie : 8 décembre 2009
Editeur : Gameloft S.A.
Version : 1.1.1
Taille : 404 Mo
Lien AppStore

Présentation

Driver vous met dans la peau de Tanner, un flic très doué en pilotage de voiture, qui va devoir infiltrer la mafia sans que personne ne soit au courant, mis à part son supérieur direct. Vous devrez donc faire vos preuves dans la pègre en réalisant des missions de plus en plus difficiles où vos talents de pilotage seront mis à rude épreuve. Les forces de police, n’étant pas au courant de votre infiltration, ne se priveront pas pour tenter de vous arrêter et de vous mettre des bâtons dans les roues.

Que ce soit à Miami, San Francisco, Los Angeles ou New York, vous devrez compléter chaque mission avec succès si vous souhaitez réussir votre enquête.

L’interface

L’interface du jeu nous plonge dans l’ambiance dés le lancement : musique funk des années 70, graphismes sentant le polish, la paraffine et la gomme brulée …

Menu Driver iPhone

Les menus sont simples et efficaces, une aide est même présente pour renseigner le joueur sur les contrôles et les différents modes de jeu.

Aide de jeu Driver

Les différents modes de jeu

Au niveau des modes de jeu, il y a de quoi faire :

  • Un flic dans la mafia : mode histoire de Driver
  • Ballade : explorez librement les différentes villes
  • Entrainement : apprenez à maîtriser votre bolide à l’aide d’exercices de conduite
  • As du volant : courses contre la montre, mode survie, course poursuite, délit de fuite, etc …

Modes de jeu 1 Driver

Modes de jeu 2 Driver

Les graphismes

Que dire ? Merveilleux ? Fantastiques ? En gros, en lançant le jeu, je me suis pris une cosmo-claque intersidérale ! J’étais un fervent joueur de la version PlayStation 1 et, quand j’ai découvert cette version iPhone, j’ai été très agréablement surpris. Les graphismes ont été amélioré, finis les bâtiments plats, flous et fades : maintenant,  ils sont colorés, nets et on a une impression de relief et de détails impressionnants.

Une comparaison en images devrait être plus parlante :

Version PlayStation

Driver Taxi PS1

Version iPhone

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Driver Taxi iPhone

En plus, je me rappelle que le jeu était très aliasé et saccadait pas mal. Tout cela a disparu ! Le jeu est d’une fluidité surprenante sur un iPhone 3G plein à craquer d’applications en tout genre. Cela donne lieu à des courses poursuites de folie dans des villes magnifiques.

Les contrôles

Les véhicules se dirigent de trois manières :

  • Avec l’accéléromètre de l’iPhone
  • Avec un pad virtuel multi-directionnel (mon préféré)
  • Avec un joystick horizontal

Il y a également la présence de 4 autres boutons virtuels :

  • Accélérateur
  • Frein / Marche arrière
  • Frein à main
  • Burnout (départ en faisant crisser les pneus)

Controles joystick Driver

Controles pad Driver

Les commandes répondent à la moindre demande et sont d’une précision que je n’avais encore jamais vu sur un iPhone. Il est alors possible de réaliser des slaloms entre les véhicules dans une circulation assez dense sans trop de difficultés. Les virages au frein à main sont un régal, rien à voir avec le frein à main de Gangstar (ni même au niveau des contrôles, mon test ici), les dérapages font rêver et les cascades et accidents très réalistes.

La présence du régulateur de vitesse est une nouveauté de l’iPhone : il suffit d’appuyer sur le compteur de vitesse pour bloquer la vitesse de votre véhicule à celle indiquée par le compteur au moment de l’appui. Très pratique lors des filatures ou pour éviter de se faire repérer par les patrouilles de police (et oui, un excès de vitesse ou un feu rouge grillé fera augmenter votre jauge d’infraction).

Plusieurs vues sont disponibles :

  • Vue extérieure du dessus
  • Vue intérieure capot
  • Vue intérieure ras du sol

Pour regarder sur les côtés ou derrière, il suffit de faire glisser son doigt sur l’écran dans la direction voulue pour que la caméra s’oriente automatiquement dans la direction désignée. Elle revient automatiquement à sa position originale une fois le doigt retiré de l’écran.

Au niveau des contrôles, Gameloft fait encore carton plein.

Gestion physique

Au niveau de la gestion physique des véhicules, le réalisme est vraiment très poussé. On retrouve les sensations du jeu PlayStation qui était un petit bijou niveau réalisme : le poids et l’inertie des véhicules sont très bien respectés, les dérapages finissent en tête-à-queue assez facilement, finis les virages passés pied au plancher, les collisions et accidents sont crédibles et on sent bien la lourdeur des masses de métal dans les chocs.

Les degats Driver

Les arbres, contrairement à Gangstar (mon test ici) sont des obstacles et ne sont pas là que pour le décor : il est impossible de passer à travers. Il faudrait également faire attention aux lampadaires, panneaux de signalisation et plots de stationnement en tout genre et on se fait un plaisir de défoncer les barrières de travaux pour foncer en direction du tas de sable qui nous servira de tremplin (mais gare aux tonneaux !).

Lire aussi  Gangstar : Miami Vindication, le crime devient bling bling !

Les dégâts sont très bien répercutés sur la carrosserie des véhicules et la gestion des éclairages la nuit est très bien réalisée (lampadaires, phares …). Les phares, d’ailleurs, ne restent pas souvent allumés très longtemps, du fait que l’on accroche souvent quelqu’un assez rapidement (qui a dit que j’étais un chauffard ?). Oui, les phares, ça se casse aussi.

La nuit Driver

Sans compter les missions sous la pluie, la conduite est tout à fait différente et l’adhérence est quasi nulle. Il faut aller mollo sur le champignon sous peine de partir très rapidement en tête à queue. Et éviter le frein à main et l’accélérateur dans les virages, tout se fait en douceur.

Les missions

Les missions sont très variées. Au nombre de quarante, elles vous tiendront en haleine de nombreuses heures, surtout certaines particulièrement difficiles. Poursuites, livraisons de colis d’un point A à un point B, fuites face à la police après un braquage, courses contre le temps avec un hors bord …

Les cheats Driver

Une fois toutes les missions effectuées, deux cheats sont activables dans le menu des options : l’invulnérabilité (qui enlève tout l’intérêt du jeu à mon sens) et l’immunité policière (aucun policier ne vous poursuivra, même si vous lui rentrer dedans de plein fouet). Un petit clin d’œil au jeu PlayStation qui regorgeait de ces cheats en tout genre.

Les villes

Au nombre de quatre (Miami, San Francisco, Los Angeles, New York), elles ont toutes leurs particularités. Outre les véhicules qui changent, les bâtiments changent ainsi que la morphologie de la ville : à Miami, de vastes avenues longent les plages de sable; à San Francisco, les rues en pente sont légion et vous feront faire des sauts dignes de Starsky et Hutch.

Les cascades Driver

Je ne vais pas vous parler des deux autres villes, je vous les laisserai découvrir par vous-mêmes au fil des missions. Sachez seulement que le dépaysement est garanti entre les quatre villes, que ce soit au niveau des décors, des missions et de l’ambiance générale qui s’en dégage, que ce soit en plein jour ou en pleine nuit.

Une mini carte est constamment présente en haut à gauche de l’écran, elle peut être agrandie en appuyant dessus afin d’avoir la carte complète de la ville. Sur cette carte sont repérés votre position, la position des patrouilles de police proches de vous, la position des objectifs de mission, le tracé le plus court pour rejoindre l’objectif en cours, etc …

La carte Driver

L’ambiance sonore

L’ambiance sonore est parfaite. En cours de jeu, il y a trois radios diffusant de la musique funk des années 70 qui donnent un sacré rythme au jeu. Il y a la possibilité de passer d’une radio à l’autre en cliquant sur le mini-transmetteur radio se trouvant en haut au centre de l’écran.

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Les bruitages des véhicules, des moteurs, des dérapages, des accidents … sont très réalistes et on se laisse porter par l’ambiance du jeu. On en oublie presque que c’est un jeu d’ailleurs (et que l’on a des missions à réaliser) et on prend plaisir à parcourir les rues.

La radio Driver

La durée de vie

La durée de vie de Driver est énorme : quarante missions, parfois très difficiles et très longues (mais heureusement, il y a la possibilité de sauvegarder en plus de la sauvegarde automatique entre les missions); des modes de jeu à la pelle (ballade, course poursuite, contre la montre, délit de fuite, point de passage, jeu de piste, survie et carnage). Vous ne vous lasserez jamais de Driver, il y a toujours un endroit à explorer et à découvrir, des cascades à réaliser ou des policiers à taquiner.

Allez, je vais vous donner un petit truc pour vous éclater : à San Francisco, après avoir traversé le fameux pont, il y a une petite île où il n’y a rien d’autre qu’une route qui fait demi-tour avec deux magnifiques pentes avec lesquelles vous allez réaliser vos plus belles cascades, surtout si vous avez ramené quelques copains policiers.

De plus, il y a des véhicules cachés dans les villes (du moins il y en avait dans la version PlayStation), il y a fort à parier que Gameloft a dû les laisser dans la version iPhone (comme les cheats). Mais chut, c’est un secret, je ne vous ai rien dit !

Les points forts

  • Graphismes superbes
  • Jouabilité épatante
  • Dynamique physique très réaliste
  • 4 villes immenses (chaque ville est plus grande que la carte complète de Gangstar (mon test ici)
  • 40 missions
  • Difficulté bien dosée
  • Scénario intéressant
  • Le régulateur de vitesse (superbe idée ça)
  • Le jour / la nuit
  • Les cascades
  • Chargements rapides
  • Musiques funk dynamiques
  • Des policiers agressifs à souhait
  • Les cheats en fin de jeu

Les points faibles

  • C’est le même jeu que le Driver de PlayStation
  • Un peu lourd (404 Mo)
  • Le manque de Replay et la possibilité de partager les vidéos
  • Très addictif :D !

Quelques captures d’écran

Au final

Driver [5,49 €] est pour moi le meilleur jeu auquel j’ai eu l’occasion de jouer sur iPhone. Le second meilleur jeu est pour moi Blades of Fury [3,99 €] (mon test ici). Bien que je le connaissais sur PlayStation, je rejoue avec grand plaisir à ce superbe jeu. Les décors nous transportent réellement et on est pris dans l’action de A à Z. Les slaloms entre les véhicules dans la circulation avec une troupe de policiers à ses trousses est grisant à souhait. Même pour 5,49 €, je vous conseille de sauter dessus les pieds joints ! Pour l’acheter, c’est par ici : lien AppStore.

Évaluation Arcana Scientis

Concept : 8/10
Graphismes : 10/10
Sons : 9/10
Jouabilité : 10/10
Durée de vie : 10/10

Note finale : 9.4/10

Lien AppStore

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2 Commentaires
  • Bibi69100 sur Blogasty
    8 décembre 2009 à 18:20

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  • Prestashop Templates
    12 novembre 2011 à 12:13

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